Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Divine indécence...
9 décembre 2008

Mariano Vargas

Le photographe d'origine espagnole, Mariano Vargas, s'inspire de peintures classiques pour en faire des oeuvres sexy... il fait de la Vierge une dame tatouée dans un style japonisant, la Dame à l'Hermine de De Vinci porte un chien-robot dans ses bras et Velasquez ou Goya se font peintres érotiques. Outre la lumière presque anti-naturelle, les expressions de visage et la construction de l'espace sont parfaitement travaillées.

marianovargas_05

v5

marianovargas_10

marianovargas

SISTER

marianovargas_07

mariano_vargas

helenyloreenapub

marianovargas_11

vargano

salade2

Mariano Vargas web site : http://www.marianovargas.com/

Entretien avec Mariano Vargas

Quel(s) message(s) souhaitez-vous exprimer à travers vos œuvres ?
Mon œuvre parle des femmes, de leur beauté. Tout au long de l’histoire, l’humanité a contracté une dette importante envers le genre féminin, jusqu’à aujourd’hui encore où se poursuivent les abus commis dans l’apparente normalité qui règne entre les deux sexes. Mes images viennent du profond respect que je ressens pour la femme et de cette nécessité qui m’anime de découvrir, d’exprimer et de sublimer la passionnante beauté d’une femme dénudée.

Quel-le-s sont les artistes qui sont vos sources d’inspiration ?
Je me suis toujours senti inspiré par les grands maîtres de la peinture comme Raphaël, Boticelli ou de Vinci plus que par des photographes, bien que le travail de Helmut Newton, Bob Carlos Clarck et de quelques autres génies de la photographie de nus a été très important dans mon éducation de photographe.

Que vous a apporté le fait d’être présent sur internet ?
Une diffusion stupéfiante de mes œuvres.
Le web est sans aucun doute la meilleur façon d’exposer notre travail et non seulement d’atteindre les connaisseurs, mais aussi le grand public, toutes ces personnes en recherche constante de propositions artistiques.
Internet est le média idéal pour accélérer le travail et rendre plus facile le contact tant avec des modèles intéressés à poser pour mes images qu’avec les galeries pour réaliser des expositions.

Votre travail a-t-il déjà été censuré ? Dans ce cas, comment avez-vous réagi ?
Oui, on m’a censuré une image qui devait être présentée lors d’une exposition collective dont le thème était « le derrière ». Je l’ai assez mal pris car il me plaisait beaucoup de pouvoir accrocher une œuvre aux côtés de Man Ray, Lucien Clergue ou Mapplethorpe. L’œuvre en question montrait une jeune femme nue, de dos, avec un grand tatouage et une icône religieuse (un enfant Jésus) dans la main. « Avec l’Église nous sommes tombés. »

Quels sont les projets qui vous tiennent à cœur en ce moment ?
En ce moment, je travaille sur une nouvelle série d’images pour exposer en 2008, ainsi que sur un projet éditorial.

Pouvez-vous dire quelques mots sur le lieu où vous vivez/travaillez ?
Je vis sur la côte de l’Andalousie, entre la Méditerranée et l’Atlantique. Un lieu plein de lumière où les verts et les bleus s’entrelacent et où la hâte n’est pas aux commandes.


Propos recueillis en novembre 2007
Incubus'

Publicité
Publicité
Commentaires
Divine indécence...
Publicité
Divine indécence...
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Publicité